Les conséquences de la contraception moderne
Les conséquences de la contraception moderne
La « contraception » est un certain nombre de dispositifs (préservatifs, implants, pilules, etc.), et même la contraception dite « d’urgence » et la stérilisation. Ils sont d’autant plus « efficaces » qu’ils empêchent de contracter une grossesse à la suite d’un rapport sexuel.
Le préservatif est le moins fiable des contraceptifs. Avec les meilleurs préservatifs et une utilisation parfaite, il y a un taux d’échec de 15% pour éviter une grossesse à cause de la présence dans le latex de micro pores par lesquels peuvent passer des spermatozoïdes malgré la présence du spermicide dans les capotes. Et le virus du SIDA est 400 fois plus petit qu’un spermatozoïde. [1]
Les contraceptifs « hormonaux » sont les plus à la mode. Il y a plusieurs formes : pilules, patches cutanés, anneaux vaginaux, minipilules, implants sous-cutanés, et injectables. Leur principe d’action est le suivant :
- bloquer l’ovulation : ce blocage est partiel et dépend du dosage et des hormones dans le contraceptif
- modifier l’aspect de la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de pénétrer dans le canal cervical et la cavité utérine
- modifier la motilité des trompes pour empêcher soit les spermatozoïdes de remonter vers l’ovocyte, soit à l’ovule fécondée de rejoindre l’utérus pour s’y implanter
- modifier l’aspect de la paroi de l’utérus de telle sorte que s’il y a fécondation, l’embryon ne puisse s’y implanter pour poursuivre son développement.
On se rend compte immédiatement au vu des deux derniers principes d’action que ces contraceptifs sont abortifs parce qu’ils détruisent volontairement l’embryon. Cela se passe « automatiquement » et les femmes ne peuvent voir l’avorton encore microscopique à la différence d’un avortement effectué après quelques semaines de grossesse.
Au nombre des effets secondaires qui peuvent disparaître après quelques mois ou rester pendant toute la durée de l’administration, il y a :
- Nausées et vomissements
- Maux de tête ou migraines
- Grossissement, rétention d’eau (œdèmes)
- Saignements menstruels abondants, irréguliers ou imprévus ; pertes vaginales
- Sensibilité ou douleur aux seins
- Sautes d’humeur, dépression, nervosité
- Diminution du désir sexuel
- Modification de la vision, difficultés avec les lentilles de contact
- Symptômes gastro-intestinaux (crampes abdominales ou ballonnements)
- Diminue la possibilité pour les femmes de bien connaître le fonctionnement naturel de leur corps et de leur cycle menstruel
A long terme, on observe :
- Prédisposition accrue au cancer du sein, de l’ovaire, de l’utérus, du col
- Formation de caillots sanguins : thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, thrombose cérébrale (3 à 6 fois plus fréquents par rapport aux autres femmes)
- Infarctus (crise cardiaque)
- Accident vasculaire cérébral (hémorragie cérébrale)
- Hypertension artérielle
- Affections de la vésicule biliaire
- Maladie du foie
- Lésions neuro-oculaires
- Kystes ovariens
- Pour les implants : long temps après leur retrait avant de pouvoir concevoir, stérilité.
De très nombreux cancers, surpoids, hypertensions et autres problèmes cardiovasculaires chez les femmes (pas tous), – et par suite une ruine financière pour la famille pour soigner ces maladies et bien souvent une mort prématurée – pourraient être évités si les femmes utilisaient plutôt les méthodes naturelles, efficaces et sans conséquence fâcheuse sur la santé. De plus, les nombreux malaises et nervosité ne favorisent pas l’harmonie du couple.
La contraception accentue les grossesses « non désirées »
Ceux qui promeuvent les moyens de contraception « modernes » prétendent faussement que ces derniers servent à prévenir les grossesses non désirées et par suite le recours à l’avortement qui peut être fatal pour la femme surtout quand il est pratiqué clandestinement. Cependant, c’est le contraire qui se constate. Car une grossesse peut survenir malgré l’utilisation de moyens contraceptifs – aucun contraceptif n’est efficace à 100% –, soit à cause de leur défaillance, soit à cause de leur mauvaise utilisation. Et les utilisateurs passent très facilement de la contraception à la contraception d’urgence et à l’avortement encore appelé pernicieusement « IVG » (Interruption Volontaire de Grossesse).
En France par exemple, une enquête nationale dénommée COCON (COhorte sur la CONtraception) menée de 2000 à 2004 a montré que [2] :
- Les échecs de contraception restent fréquents : 1 grossesse sur 3 est qualifiée de « non prévue »
- 2/3 des grossesses non prévues surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser une contraception au moment de la survenue de ladite grossesse
- 62% des grossesses non prévues aboutissent à un avortement
Même l’Alan Guttmacher Institute, la branche scientifique de Planned Parenthood, a reconnu que l’augmentation du taux de prévalence contraceptive s’est accompagnée d’une augmentation du taux d’avortement aux Etats Unis, à Cuba, au Danemark, aux Pays-Bas, à Singapour et en Corée [3]. Il reconnaît aussi qu’aux Etats Unis, 42% des utilisatrices de préservatifs ayant recours à l’avortement citent le glissement ou la déchirure de la capote pendant le rapport sexuel comme cause de leur grossesse « non désirée » [4]. Que dire alors si on veut réfléchir honnêtement sur la lutte contre les grossesses « non désirées », le VIH/SIDA et les IST en particulier chez les jeunes par la diffusion du préservatif ?
Il n’est pas difficile de comprendre que l’accent mis sur la contraception aboutit à la valorisation de la recherche du plaisir, à la déresponsabilisation des conjoints et des jeunes quant à leur sexualité à cause de la confiance qu’ils doivent désormais placer dans les contraceptifs qui ne sont d’ailleurs pas efficaces à 100%, et finalement à faire davantage refuser l’enfant lorsque celui-ci ose se présenter à un moment qui ne convient pas aux parents malgré toutes les précautions « modernes » utilisées pour l’éviter.
La contraception donc, loin de faire reculer l’avortement, se trouve dans son prolongement naturel.
Tout le monde connaît la célèbre phrase de Pierre Simon, franc maçon, ancien grand maître de la Grande Loge de France, et co-fondateur en 1958 du mouvement français pour le planning familial :
« La bataille de la contraception fut beaucoup plus longue et pénible que la lutte pour l’avortement. Une fois la contraception entrée dans les mœurs et reconnue par la loi Neuwirth, l’avortement fut examiné en son temps. L’avenir nous donna raison. Pour inverser une formule célèbre : nous avions gagné la guerre, il ne nous restait plus qu’à livrer une bataille » [5].
Il n’y a pas de solution véritable autre que l’éducation à la chasteté aussi bien chez les jeunes que chez les personnes mariées : abstinence pour les jeunes et fidélité dans le mariage avec l’utilisation des méthodes naturelles de régulation de naissance.
Même en Occident, de plus en plus de voix s’élèvent contre les discours habituels erronés à dessein sur la contraception et la banalisation de la sexualité surtout chez les jeunes [6].
Le danger des contraceptifs proposés aux jeunes
Notons, qu’en distribuant des contraceptifs à des jeunes, en les « conseillant » dans les centres de santé reproductifs, on les fait croire que les rapports sexuels ne sont rien et ne les engage pas ; on pousse ceux qui étaient vierges à « essayer pour voir ». Ils auront désormais une vie sexuelle active et achèteront eux-mêmes des contraceptifs, ce qui est un bon « deal » pour les fabricants. Ceux et celles qui avaient des relations occasionnelles ou régulières vont être renforcés dans leur comportement, convaincus qu’ils n’ont plus rien à craindre. Bientôt, les voilà piégés, déçus de l’amour, sans volonté pour résister aux pulsions, esclaves de sexe qui dévore leur temps et leurs ressources. Les voilà bientôt victimes de maladies cardio-vasculaires, de cancers, du VIH/SIDA, des IST, des grossesses « non désirées », de l’avortement et du syndrome post-avortement [7], inévitables, comme démontré précédemment. Les préservatifs sont d’ailleurs ce qu’ils sont et les jeunes sont les plus exposés à leur utilisation imparfaite et non systématique.
A cela, il faut ajouter les conséquences des déceptions amoureuses qui provoquent des dépressions, le suicide, des échecs scolaires, la perte de confiance en soi et aux personnes de l’autre sexe nécessaire pour contracter mariage ultérieurement, la difficulté d’être fidèle dans le mariage en raison de l’habitude contractée de multiplier les partenaires, le triste sort de se retrouver « fille mère » et à la charge des parents, le problème social et psychologique des enfants nés hors mariage, etc., etc.
Les conséquences pour les familles déjà constituées sont énormes car ces jeunes auront aussi comme partenaires sexuels des personnes déjà mariées, entrainant tôt ou tard des divorces. Ce sont autant de faits qui nous maintiennent dans le sous-développement.
Même en dehors de toute considération religieuse, un regard honnête sur les conséquences de la licence sexuelle chez les jeunes, par la mise à leur disposition de contraceptifs est un mal social qu’il faut combattre courageusement avec l’appel de saint Paul :
« Fuyez la fornication ! Tout péché que l’homme peut commettre est extérieur à son corps ; celui qui fornique, lui, pèche contre son propre corps. Ou bien ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ? Et que vous ne vous appartenez pas ? Vous avez été bel et bien achetés! Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6, 18-20).
C’est pourquoi, les parents, premiers responsables de l’éducation de leurs enfants doivent se préoccuper d’avoir eux-mêmes une information correcte sur la sexualité et la contraception. Ils devront éveiller la conscience de leurs enfants au sens de l’amour vrai, du respect de son corps, de l’autre, de l’abstinence avant le mariage, et des dangers de tous ordres d’une sexualité désordonnée avec ou sans contraceptifs.
Les parents d’élèves, professeurs, directeurs d’établissements doivent, seuls ou en association, s’opposer de toutes leurs énergies à ce que leurs élèves ne soient pas endoctrinés par ces ONG criminelles qui tentent de plus en plus vulgariser les contraceptifs à l’école.
On vous dira qu’à la fécondation ce n’est pas encore le statut humain
Dès la fécondation, le zygote est un être humain unique. Il ne peut en aucun cas devenir un chien, un cheval ou un âne. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas dès le départ. Il est absolument humain. La vie humaine est sacrée, car dès son origine, elle engage directement l’action créatrice de Dieu qui crée toujours immédiatement l’âme immortelle pour le nouvel être formé par la fécondation.
Dès lors, mettre volontairement fin à la vie des plus faibles et des plus innocents d’entre nous, parce qu’encore dans le ventre de leur mère et entièrement confiés à leur protection – que ce soit à cause de l’utilisation des contraceptifs, pilules du lendemain ou par l’avortement direct – est un crime abominable, un péché gravement contraire au 5ème commandement :
« Tu ne tueras pas » (Exode 20, 13).
Sont aussi coupables de ce péché mortel tous ceux qui collaborent directement à ce meurtre.
L’utilisation et la promotion des contraceptifs sont un péché grave
L’utilisation de tous les contraceptifs hormonaux, des stérilets et des pilules du lendemain sont plus graves encore parce qu’ils sont abortifs. Tous les contraceptifs poussent d’ailleurs les conjoints (ou les partenaires) à choisir l’avortement direct en cas d’échec. De plus, l’effet des contraceptifs sur la santé n’est pas à négliger, car la vie et la santé sont un don de Dieu dont il faut en prendre grand soin. Enfin, la mentalité contraceptive favorise l’adultère, la fornication, la dislocation des foyers, la banalisation de la femme et finalement les violences faites aux femmes.
Sont également en état de péché mortel – et ne peuvent donc pas communier –, tous ceux qui coopèrent directement à ces péchés graves (propagandistes, prescripteurs, pharmaciens, vendeurs, etc.).
Les conjoints qui sont sous contraceptifs, de même que tous ceux qui vivent en état de péché grave (fornication, adultère, concubinage, prostitution, pornographie, masturbation, homosexualité, etc.) doivent savoir qu’ils NE DOIVENT PAS COMMUNIER avant d’avoir reçu la confession ou d’avoir régularisé leur situation.
La bonne pratique
La paternité et la maternité responsables impliquent chez les parents une prise en compte consciente du nombre des enfants, du devoir de les élever, de les soigner, de les nourrir, de les scolariser, de les éduquer, etc., en tenant compte de leur santé, de leurs ressources économiques et de leurs occupations socio-professionnelles.
Pour atteindre cette fin, les méthodes dites « de régulation naturelle des naissances » doivent être utilisées [8]. Elles offrent de nombreux avantages et ne sont pas abortives contrairement à la plupart des contraceptifs.
Découvrez en cliquant ici une Méthode de régulation naturelle des naissances.
Notes :
[1] Cf. National Institute of Allergy and Infectious Diseases, National Institutes of Health, Department of Health and Human Services, Workshop Summary : Scientific Evidence on Condom Effectiveness for Sexually Transmitted Disease (STD) Prevention, 2010.
[2] Cf. Nathalie Bajos et al., « Pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-il pas baissé en France depuis 30 ans ?« , in Populations et sociétés, n° 407, Décembre 2004.
[3] Cicely Marston and John Cleland, “Relationships Between Contraception and Abortion : A Review of the Evidence”, International Family Planning Perspectives, Volume 29, Number 1, March 2003. La baisse du taux d’avortement qu’il y aurait lorsque le taux de fécondité est constant avancé par l’article est très controversée.
[4] Rachel K. Jones, Jacqueline E. Darroch and Stanley K. Henshaw, “Contraceptive Use Among U. S. Women Having Abortions in 2000-2001”, Perspectives on Sexual and Reproductive Health, Volume 34, Number 6, November/December 2002.
[5] Pierre Simon, De la vie avant toute chose, Edition Mazarine, 1979, p. 98.
[6] Les associations de parents d’élèves et les auteurs que l’on peut citer sont légion. Un livre récent : Thérèse HARGOT, Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque), Albin Michel, 2016.
[7] Le Syndrome Post Avortement (PAS) est le nom donné par les psychologues aux différents symptômes psychiques qui surviennent quelques temps après l’avortement. Ce syndrome sans solution psychothérapeutique affecte en premier lieu les femmes qui ont avorté mais aussi les hommes, les médecins et le personnel soignant ayant collaboré à ce crime abominable. Chez la femme, laissée à elle-même : pleurs incontrôlables, dépression, mélancolie, changements d’humeur, nervosité, inquiétude constante, dégoût de soi, sentiments de culpabilité, crise d’identité, sentiment d’échec, difficultés à se concentrer, peur, cauchemars, audition de voix d’enfants, de bébés qui pleurent, etc., etc.
[8] Cf. Pape Paul VI, Encyclique Humanae vitae sur le mariage et la régulation des naissances.
[9] Pour ce article je me suis servi de « Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception » écrits de Abbé Jean Emmanuel KONVOLBO,
Prêtre catholique
Professeur d’Écriture Sainte et de langues bibliques
Grand Séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayalghin
Site web : http://konvolbo.org
J’ai beaucoup apprécié cet article
Merci à vous
Merci beaucoup pour l’éclaircissement ,
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